Nous naviguons toutes et tous à travers 4 émotions principales : la joie, la tristesse, la colère, la peur.
Ressentir l’émotion, la partager, en parler, peut-être pour
certains une chose qui ne va pas de soi, un moment difficile.
Aussi, souvent, nous préférons balayer d’un revers de main cette émotion pour éviter de l’exprimer. Au moment où celle-ci se présente, sommes-nous prêt à l’accepter ? Voulons-nous la comprendre ? Avons-nous envie de poser des questions ? Et, surtout sommes-nous prêts à accepter d’être « jugé » par les autres (et oui, la peur de nous-même face à l’émotion et du regard des autres est là, présente).
Pour nous protéger, nous nous fabriquons donc cette fameuse
carapace.
Selon notre histoire de vie, nos expériences, … nous pouvons
renforcer cette carapace ou la rendre plus légère mais elle s’active de façon
automatique dès qu’une émotion que nous souhaitons cacher « surgit »
Inconsciemment, ce mécanisme de défense est sensé nous permettre
de soulager nos angoisses.
L’important ici n’est pas de juger mais plutôt d’accompagnement
un chef d’entreprise, un manager, ou tout autre personne à devenir conscient de
ces mécanismes de défense pour mieux se connaître et mieux gérer les
situations.
C’est ici
que le rôle de coach prend toute son importance : vous aider à laisser
tomber votre carapace et vous permettre ainsi de révéler votre/vos potentiels.
Notre personnalité ou cette carapace que vous portez inconsciemment depuis tellement longtemps
vous permet de vous protéger de « dangers »
extérieurs, empêche que les « autres » puissent vous atteindre, vous faire
du mal, de façon profonde.
Revêtir
cette carapace est un moyen dans le monde de l’entreprise de nous adapter à
notre milieu professionnel et à ses
contraintes, à son environnement.
Comment vous faire prendre
conscience que ce mur que vous avez érigé autour de vous, cette fameuse
carapace, vous donne le sentiment certes de vous protéger mais vous coupe aussi
des autres, du vrai.
Je finaliserai aujourd’hui ce
thème par 2 citations de Robert FISHER que je trouve tout à fait pertinente
pour illustrer mes propos:
« Son armure l'empêchait de
trop ressentir les choses... [..] ..Il la portait depuis si longtemps qu'il
avait oublié comment on les ressentait sans elle"
« Nous sommes presque tous
prisonniers d'une armure ... [...] Nous dressons des barrières pour protéger ce
que nous pensons être. Puis, un jour, nous nous retrouvons coincés derrière ces
barrières et nous n'arrivons plus à en sortir..."
Je vous laisse donc réfléchir sur
ces 2 citations et méditer sur cette belle phrase :
«N’oublions
pas que rien ne peut passer à travers votre armure,
pas
même la lumière… ».
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